théâtre du Lucernaire est à vendre ! (c) DR
En 2019, alors que trois cent mille personnes l’avaient fréquenté et que l’établissement fêtait fièrement son cinquantième anniversaire, la direction évoquait des projets "Le développement de l’école professionnelle et celui de notre structure de production et de diffusion, la rénovation de notre restaurant et, à terme, du hall d’entrée, l’accueil de concerts… ". C’est donc une surprise d’apprendre que ce complexe culturel du VIe arrondissement de Paris, au 53 rue Notre-Dame-des-Champs exactement, puisse changer de mains ou fermer. Il présente depuis 1969 une programmation éclectique, alternant pour le plus grand plaisir de ses spectateurs, créations, pièces contemporaines et classiques servies par de jeunes talents prometteurs et d’autres déjà confirmés. De plus, selon Caroline Verdu, présidente du Syndicat national du théâtre privé, sa trésorerie est excellente, une "très bonne santé financière, grâce notamment à l’excellente gestion de son équipe". Et d’autant plus que le théâtre ayant rejoint le Syndicat des théâtres privés, il bénéficie donc à ce titre du fonds de l’Association pour le soutien du théâtre privé (ASTP).
Ses 1.300 m2 carrés se répartissent en trois salles de théâtre, Théâtre rouge (118 places), Théâtre noir (118 places) et Paradis (50 places), trois salles de cinéma, une galerie d’art consacrée à la photographie contemporaine, une école de théâtre, une librairie et même un restaurant ainsi qu’un bar l'Avant-Scène. Par ailleurs, des pavés, une fontaine Wallace, des réverbères donnent au lieu une allure ancienne fort sympathique.
Le théâtre fut créé en 1969 par un couple de comédiens dans une impasse proche de la gare Montparnasse. En 1977, il est exproprié et s’installe rue Notre-Dame-des-Champs dans une ancienne usine. En 2004, des problèmes financiers contraignent les propriétaires à le mettre en vente, on évoqua même un temps une transformation des lieux en parking. Il est finalement sauvé et racheté par les éditions L’Harmattan fondées en 1975. Denis Pryen, le fondateur, pouvait déclarer "Le Lucernaire était mort, personne ne voulait le sauver alors nous l’avons repris. J’ai nommé deux directeurs de collection de L’Harmattan à sa tête et investi 1,6 million d’euros pour rénover tous les espaces". Ce sera le succès grâce à une équipe de collaborateurs passionnés et au soutien de nombreux comédiens comme Laurent Terzieff. Ces mêmes éditions de L’Harmattan veulent maintenant s’en débarrasser. Leur directeur général, Xavier Pryen, explique que cette décision de vente est due à une volonté de se "recentrer sur les métiers du livre, non sans ajouter que l’important est que le repreneur prolonge l’esprit que nous y avons insufflé". Il assure que les candidats au rachat s’engagent à préserver l’ADN de ce lieu atypique. Actuellement, deux candidats restent en lice et le résultat devrait être connu très prochainement. Le coût, fonds et murs, se situerait entre 7 et 8 millions d'euros. On sait aussi que l’un des deux candidats vient du milieu de la culture et l’autre non.
Ses 1.300 m2 carrés se répartissent en trois salles de théâtre, Théâtre rouge (118 places), Théâtre noir (118 places) et Paradis (50 places), trois salles de cinéma, une galerie d’art consacrée à la photographie contemporaine, une école de théâtre, une librairie et même un restaurant ainsi qu’un bar l'Avant-Scène. Par ailleurs, des pavés, une fontaine Wallace, des réverbères donnent au lieu une allure ancienne fort sympathique.
Le théâtre fut créé en 1969 par un couple de comédiens dans une impasse proche de la gare Montparnasse. En 1977, il est exproprié et s’installe rue Notre-Dame-des-Champs dans une ancienne usine. En 2004, des problèmes financiers contraignent les propriétaires à le mettre en vente, on évoqua même un temps une transformation des lieux en parking. Il est finalement sauvé et racheté par les éditions L’Harmattan fondées en 1975. Denis Pryen, le fondateur, pouvait déclarer "Le Lucernaire était mort, personne ne voulait le sauver alors nous l’avons repris. J’ai nommé deux directeurs de collection de L’Harmattan à sa tête et investi 1,6 million d’euros pour rénover tous les espaces". Ce sera le succès grâce à une équipe de collaborateurs passionnés et au soutien de nombreux comédiens comme Laurent Terzieff. Ces mêmes éditions de L’Harmattan veulent maintenant s’en débarrasser. Leur directeur général, Xavier Pryen, explique que cette décision de vente est due à une volonté de se "recentrer sur les métiers du livre, non sans ajouter que l’important est que le repreneur prolonge l’esprit que nous y avons insufflé". Il assure que les candidats au rachat s’engagent à préserver l’ADN de ce lieu atypique. Actuellement, deux candidats restent en lice et le résultat devrait être connu très prochainement. Le coût, fonds et murs, se situerait entre 7 et 8 millions d'euros. On sait aussi que l’un des deux candidats vient du milieu de la culture et l’autre non.